Il y a du Groland sur les écrans

Publié le 20 novembre 2006 par Chacha

Alors ça y est, les week-ends gris et pluvieux arrivent. Forcément, on s'enferme plus facilement dans les salles obscures ou alors on reste chez soi au chaud devant un bon DVD. En plus, c'est l'occasion de compléter ma culture cinématographique qui était jusque là bien maigre. Mes 2 coups de coeur du week-end sont (roulement de tambours) : Borat pour la catégorie ciné du moment et Aaltra pour la catégorie DVD !

Borat est vraiment un film à aller voir, cela faisait très longtemps que je n'avais pas ri au cinéma. Ce film est un peu un mélange de Raphaël Mezrahi pour le faux reporter kasack caricatural et de JackAss pour les situations osées. Borat est un personnage créé par le comique anglais, Sacha Baron Cohen. C'est l'histoire d'un journaliste fictif de la télévision kazakh qui est envoyé aux Etats-Unis pour un reportage dans le but d'apprendre des leçons culturelles pour son pays. Au cours de son voyage ; qui l'emmène vers Pamela Anderson de qui il est tombé amoureux ; il rencontre des vraies personnes dans des situations authentiques et son comportement décalé provoque des réactions inattendues. C'est un mélange entre fiction et documentaire avec de vraies scènes filmées sur le vif. Il y a 2 côtés dans ce film : la provocation avec l'humour satirique sur l'homophobie, l'antisémitisme et la misogynie et la réflexion sur les dessous de la société américaine. Le film a quand même irrité les autorités kazakhes et a manqué de provoquer une crise diplomatique avec les Etats-Unis. Borat a reçu le Gro Prix du Festival du Film Grolandais de Quend-Plage-les-Pins en 2006.

Et puis le petit deuxième, Aaltra réalisé par Benoît Delépine et Gustave Kervern, deux Grolandais de Canal +. L’histoire se passe dans le Nord de la France où deux voisins dépressifs se haïssent. Suite à une violente bagarre, il se retrouvent écrasés sous une benne agricole et finissent paralysés tous les deux. Au lieu de se suicider, chacun décide de fuir et se retrouvent ensemble au début d’un long voyage. C’est carrément un road-movie en fauteuil roulant. Le but de leur périple est de réclamer des indemnités au constructeur du matériel agricole Aaltra qui se trouve en Finlande. Mais ils découvriront surtout l’amitié. Au début, ce film est dérangeant, on ne sait pas trop où cela va nous mener : c’est filmé en noir et blanc, les 10 premières minutes ne sont faîtes que d’images sans paroles et on a un peu envie de se tirer une balle dans la tête tellement les gens sont déprimés. Mais après c’est parti, on découvre deux handicapés méchants et parfois drôles ( mais du coup normaux), l’humour noir et sarcastique de certaines scènes et l’humanité aussi. Et puis comme j’ai un chevelu mangeur de pulla avec des moufles en laine chez moi, je sais qu’à la fin il y a un hommage à Aki Kaurismaki, un réalisateur Finlandais.

Voilà le résultat de mes petites projections de cette fin de se maine dernière. Ce sont des films que je n’ai ja mais eu l’habitude de voir mais c’est leur originalité qui les rend intéressants et attrayants.

Pourquoi tout est en gras, zut de zut!