The Cigale and The Rapture

Publié le par Chacha

   Le 22 février, j’ai fait un petit périple parisien toute seule comme une grande pour aller voir un concert ! Arrivée à 18h à la gare de Paris Montparnasse, je me suis retrouvée dans cette foule égoïste qui avance tels des zombies dans le labyrinthe du métro parisien. Pourtant je suis originaire de la région parisienne, mai s c’est dans ces situations que je me dis que je ne retournerais pas là-bas pour tout l’or du monde. Après avoir demandé de l’aide à diverses personnes très désagréables pour trouver l’arrêt de la salle de spectacle  La Cigale , je monte dans le métro direction Pigalle. Je demande mon chemin à une voyante tarologue et me voilà dans la salle à 19h30.

La Cigale est une salle de spectacle parisienne construite en 1887. Au début du siècle, alors cabaret, elle accueille Maurice Chevalier, Mistinguett et Arletty  et les soirées futuristes de Jean Cocteau. Dans les années 1940, la salle devient un cinéma populaire qui, dans les années 1970, se spécialisera dans le genre kung-fu. En 1987, le groupe Les Rita Mitsouko  inaugure la nouvelle Cigale, réactualisée et décorée par le designer Philippe Stark. En janvier 2007, la Cigale signe un partenariat avec SFR et s’appellera pour 2 ans la Cigale SFR. Voilà pour l’histoire. Quand on rentre pour la première fois dans cette salle, on a l ‘impression de rentrer dans un théâtre avec les balcons et le velours rouge. Il paraît que le sol de l'orchestre de la salle est doté d'une plateforme modulable grâce à un système hydraulique, permettant d'incliner ou de relever le sol. Elle est aujourd’hui classée monument historique.

 

Dans la salle résonne déjà les musiques du DJ qui fait patienter les spectateurs. Je m’installe dans un siège au milieu et sur le balcon de façon à avoir une vue imprenable de la scène. Puis vers 19h45, un groupe dont je n’ai pas entendu le nom fait la première partie. Tout ce que je sais c’est que le batteur chanteur avait un nœud papillon et le guitariste était en Djellaba. Leur musique a bien chauffé la salle avec un son très rock et une batterie très agressive.

Après une petite attente, le groupe The Rapture arrive enfin sur scène. La difficulté est de classé un groupe dans un genre musical. Quand on lit des articles, ce groupe est classé dans le genre post Punk, entre le rock, le disco et la house music et en passant par la pop, le funk et l’électro. Bref, impossible de classer ce groupe musicalement tellement les influences sont variées. Tant mieux, j’aime la diversité et je trouve ça nul d’enfermer la musique dans des boîtes avec des étiquettes. Mais tout ce que je sais c’est que ça bouge et qu’on a du mal à rester sur son siège !

Originaires de San Diego, Vito Roccoforte (batterie) et Luke Jenner (guitare et chant) fondent le groupe The Rapture et sortent un premier mini-album en 1999, intitulé « Mirror ». Le groupe a  supporté quelques temps l’anonymat et les fins de mois difficiles avant de se faire repérer grâce à plusieurs mini-albums, et surtout de percer avec la sortie de l’album « Echoes » en 2003. C’est à New York que leur carrière démarre avec la rencontre déterminante de James Murphy (LCD Soundsystem). Par ailleurs, le groupe embauche au même moment un nouveau musicien, Mattie Safer (chant, basse et claviers) qui sera ensuite rejoint ensuite par Gabriel Andruzzi (saxophone et claviers). Leur dernier album paru en 2006 s’intitule « « Pieces of the people we love » et me rappelle toujours un épisode de la série Malcolm dès que j’entends le son des cloches !

Assise, j’avais une envie folle de bouger mes fesses mai s j’avais honte de danser toute seule. Je me suis donc déhanchée sur mon siège. Entre le tintement des cloches, les synthé années 80, le saxophone et la voix impressionnante du chanteur Luke, c’est vrai que l’on a du mal à rester immobile avec cette musique festive et entraînante et on se laisse aller à ces rythmes endiablés les bras en l’air.  L’originalité est venue de quelques improvisations musicales et de la danse saccadée et déjantée du saxophoniste. Ce qui m’a frappée c’est leur simplicité, peut-être parce qu’ils ont tellement galéré qu’ils n’ont pas pris la grosse tête ! C’est la première fois que je vois des gens du public monter sur scène toutes les 5 minutes et que le chanteur finit par se jeter dans la fosse en se laissant porter par les mai ns des spectateurs. Après la fin du rappel, les lumières se rallument et je vais voir de plus prêt la coupe afro de Luke Jenner en repartant avec un autographe sur mon billet d’entrée.

Maintenant aux prochains concerts car ça m’a vraiment donner envie d’en voir d’autres !

http://www.fnacmusic.com/discography/45dd8023-e3e5-4260-9f26-e0dd47793766.aspx

Publié dans sinequanon

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article